A PROPOS DU FILM
Documentaire – 2019 – 52′
Une terrible bataille se déroule en Mer du Nord. Face à des ressources marines dévastées, les pêcheurs artisans de toute l’Europe rejoignent la lutte des militants écologistes contre la pêche électrique. Ensemble, ils vont combattre de puissants lobbys industriels pour faire interdire cette méthode de pêche aussi efficace que destructrice. Des ports de pêche aux couloirs du Parlement Européen, c’est l’histoire de citoyens ordinaires qui se battent sans relâche pour préserver la vie sous-marine.
Une lutte déséquilibrée mais essentielle qui oppose deux visions du monde : le durable face au rentable.
Réalisation
Dorian Hays est réalisateur, scénariste et monteur. En 2018, après avoir participé à un film sur la cause afro-américaine tourné dans une école de musique à Memphis, il accompagne l’ONG BLOOM dans ses actions militantes. A cette occasion, il rencontre les pêcheurs artisans de la Mer du Nord et comprend l’importance de faire écho à ce combat.
Emerik Missud est réalisateur et chef-opérateur dans le milieu du documentaire. Il enchaîne les tournages en France et à l’étranger, parfois dans des conditions difficiles mais toujours avec une exigence de qualité. Ami de longue date de Dorian Hays, il veut raconter le monde d’un point de vue social, en donnant la voix à ceux qui sont oubliés.
DÉTAILS
- PREMIÈRE DIFFUSION – 2019 – Ushuaia TV, France 3
- RÉALISATION – Emerick Missud et Dorian Hays
- PRODUCTION – In focus, Echo Studio, Gump, Ushuaia TV
- DISTRIBUTION INTERNATIONALE – Echo Studio, Terranoa
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AGIR
Grâce à l’engagement des pêcheurs artisans européens et des associations de défense de la biodiversité marine, la pêche électrique sera interdite en Europe à partir de 2021 (et l’est d’ores et déjà en France). Cette décision vient sanctionner les Pays-Bas, accusés d’avoir largement outrepassé les licences accordées par l’Union Européenne, 84 chalutiers s’étant retrouvés en mer contre les 15 autorisés. De plus, l’ONG Bloom à l’origine de cette enquête a constaté que ces chalutiers utilisaient un voltage beaucoup plus puissant que celui autorisé par la législation : 40 à 60 volts contre 15 volts autorisés. Ce type de pêche a bénéficié de subventions publiques dont une partie provenait du Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche.
Si les pêcheurs artisans européens déplorent qu’il faille attendre 2021 pour voir disparaître cette pratique invasive, c’est un grand pas pour la protection de la biodiversité. Que ce soit en Chine où la pêche électrique a été autorisée pendant près de 10 ans ou dans les mers du Nord de l’Europe, on a observé des effets néfastes de cette technique sur la reproduction et la survie des espèces marines et en particulier des plus petites.
Source: Association Bloom, Ministère de l’agriculture et de l’environnement